Après la période de confinement, les activités des auto-écoles ont pu reprendre en mai 2020, au grand soulagement des entreprises concernées, mais aussi des apprenants qui souhaitent obtenir leur permis de conduire. Pour éviter une nouvelle vague d’épidémie de Covid-19, des mesures sanitaires strictes accompagnent cette reprise, comme dans divers autres secteurs. Ces obligations concernent aussi bien les auto-écoles que les étudiants et les diverses entités comme les centres d’examen agréés. Pour le passage du Code, voici les dispositifs exigés ou préconisés pour que tout se déroule sans risque.
Le déroulement progressif du Code de la route
Depuis le 11 mai 2020, la reprise des cours pratiques et théoriques pour l’obtention de permis de conduire s’est faite progressivement. En effet, les cours ont pu commencer dès cette date pour permettre aux candidats de réviser leur théorie avant les épreuves.
Le nombre de candidats dans chaque salle est réduit par rapport à sa capacité d’accueil initiale, pour respecter la bonne distance entre les élèves. Les élèves sont donc convoqués par petits groupes selon leur ancienneté et leur catégorie d’épreuve.
Ceux qui passent les épreuves pour les deux-roues et les poids lourds ont débuté le 25 mai. Celui pour le permis B a commencé le 8 juin. Certains centres comme Objectifcode.sgs.com vous proposent également de réserver votre session d’examen théorique, selon vos disponibilités.
Les apprenants au Code de la route sont regroupés selon leur profil
Les auto-écoles expérimentées assurent l’organisation de cette rentrée post confinement par une gestion bien pensée au préalable. Pour éviter la bousculade aux portes lors de l’ouverture, chaque élève est contacté pour le prévenir de la date possible de son épreuve. Son dossier est revu pour prendre les informations qui permettent d’établir un programme adapté à son profil :
- Le volume horaire qu’il lui reste à faire pour la théorie et/ou la conduite,
- Son ancienneté pour privilégier son retour avant les apprenants qui se sont inscrits plus récemment,
- La catégorie de son permis,
- S’il remplit les conditions pour l’examen.
Les mesures sanitaires à respecter scrupuleusement
Comme pour tout lieu de regroupement, les gestes barrière et les mesures d’hygiène s’imposent.
Un comportement responsable
Les élèves doivent respecter les gestes barrière en vigueur le jour du passage du Code. Tout d’abord, une distance de 1m devra être respectée entre 2 personnes, aussi bien pour entrer dans la salle que durant l’examen. Le port de masque pendant toute l’épreuve sera obligatoire, sauf lors de la vérification d’identité. Enfin, du gel hydro alcoolique devra être utilisé pour se nettoyer les mains avant l’entrée dans la salle.
Les pièces d’identité ne doivent par ailleurs pas changer de main lors de la vérification. Le candidat montre seulement sa carte en la tenant ou en la posant sur la table.
Le candidat doit utiliser des bonnettes de protection à usage unique sur ses écouteurs lors de l’écoute de la vidéo. Il peut aussi amener ses propres écouteurs dans certains centres pour éviter les échanges de matériel.
Par ailleurs, une personne qui présenterait les symptômes du Covid-19 ne doit pas se présenter aux séances. Si un candidat, un examinateur ou un inspecteur est suspecté d’avoir les symptômes durant sa présence, il sera pris en charge selon la procédure légale.
Une salle d’examen sécurisée
Pour assurer la bonne distance qui est de 1m entre chaque personne – candidats et inspecteurs – la salle doit être assez large. Sur le site https://www.securite-routiere.gouv.fr/, il est stipulé que « Les sessions d’examens sont organisées dans des salles d’une surface suffisante pour garantir que les candidats et le personnel présents disposent chacun d’un espace d’au moins quatre mètres carrés ». Les candidats entrent par ailleurs un par un dans la salle.
La salle doit être nettoyée selon le protocole sanitaire et d’hygiène en vigueur avant toute séance pour en garantir la propreté. Chaque support informatique (tablette, ordinateur) est désinfecté avant chaque séance et des flacons de gel ou des lingettes désinfectantes sont à portée de main.
Pour éviter les longues files d’attente, il est judicieux d’arriver tôt, au moins 30 min avant le début des épreuves. L’entrée en salle d’examen se fait par appel et les apprenants entrent un par un.
Les thèmes des épreuves
Le candidat répond sur tablette à une quarantaine de questions qui touchent 10 thèmes :
- les gestes sécuritaires pour entrer ou sortir de son véhicule,
- la sécurité du passager et du véhicule,
- la mécanique et les équipements,
- la circulation routière : signalisations, priorités, vitesse, etc. C’est le thème qui a le plus de poids durant l’examen,
- la conduite sécuritaire,
- les différents types de routes et les risques éventuels,
- les droits et devoirs des autres usagers,
- les notions administratives,
- les premiers secours,
- la relation entre la conduite et l’environnement.
Parmi les questions, il y a 4 diffusions en vidéo. L’épreuve dure un peu moins d’une demi-heure et il faut faire moins de 5 fautes pour réussir son passage.
Qu’en est-il des futurs conducteurs professionnels ?
Les candidats pour l’examen en tant que conducteur de VMDTR, VTC et taxi peuvent aussi passer les épreuves. L’inscription se fait sur le site officiel des examens pour le VTC en s’assurant d’avoir tous les dossiers nécessaires :
- la demande d’inscription,
- les diverses pièces d’identité (copie CNI, ou passeport),
- le certificat de domicile,
- le paiement des droits,
- une autorisation de travail pour les étrangers.
Les futurs professionnels reçoivent leur convocation par email. Il est donc inutile de se déplacer au centre pour l’avoir. La convocation comporte la date, l’heure, le lieu et la durée des épreuves, ainsi que les protocoles sanitaires à respecter pour que les candidats puissent se préparer.
Les épreuves théoriques comportent des sujets communs entre les activités de taxi, de VTC, de VMDTR et des tests spécifiques pour les 3 catégories respectives.